Prenez une pause dans votre quête du cadeau idéal pour la Saint-Valentin. Laissez-nous vous conter l’histoire de ces présents et ce que chacun peut symboliser pour l’être aimé.
Revenons aux origines…
Une brève histoire de la Saint-Valentin
Saint-Valentin : Au-delà du Commerce, une Tradition d’Amour Ancienne
Bien loin de l’idée reçue qui la réduit à une simple opportunité commerciale, la Saint-Valentin puise ses racines dans une histoire riche et lointaine, célébrant l’amour bien au-delà de toute notion mercantile.
La genèse de la Saint-Valentin est certes nébuleuse, mais elle s’ancre profondément dans l’histoire. Son origine ne se trouve ni aux États-Unis, ni en Grande-Bretagne, ni même dans l’ensemble anglo-saxon. Le 14 février, nous échangeons des présents non pas par convention commerciale, mais pour honorer l’amour, en mémoire de Valentin de Rome. Ce prêtre du Moyen Âge, connu pour avoir uni des couples en secret, est le véritable symbole de cette célébration.
Saint-Valentin : Des racines païennes dans la Rome antique
Le 14 février dans la Rome antique marquait la fête des Lupercales, un événement majeur du calendrier et de la religion romaine. Ces célébrations, s’étendant du 13 au 15 février, rendaient hommage à Lupercus, une divinité ancestrale, près de la grotte où la légendaire louve aurait nourri Romulus et Rémus.
Les Lupercales, célébrées quinze jours avant les calendes de mars, fusionnaient dans un même rite le dieu Lupercus et la louve nourricière, vénérée sous le nom de Dea Luperca. Cette fête, symbolisant la fertilité et la purification, visait à garantir la prospérité des récoltes, des troupeaux et la fécondité des femmes romaines.
Devant la grotte du Lupercal, des chèvres et des boucs étaient sacrifiés. Puis, lors d’une course rituelle sur le Mont Palatin, de jeunes nobles, vêtus de peaux de chèvres, couraient en flagellant les femmes avec des lanières, un acte censé favoriser leur fécondité.
Étymologiquement, « Luperci » signifie « loups-boucs ». Les Lupercales, fête de lumière et de fécondité, célèbrent le renouveau de la vie à l’approche du printemps. Ces festivités se perpétuèrent jusqu’au cinquième siècle, moment où le pape Gélase Ier mit fin à ces rites païens.
La Saint-Valentin au moyen âge : Une célébration de l’amour
Au haut Moyen Âge, la Saint-Valentin devient une fête des amoureux, renouant avec son essence originelle de célébration de la fécondité. La légende raconte que Valentin de Terni, un moine martyrisé pour avoir uni des couples en dépit de l’interdiction impériale, est à l’origine de cette tradition. Sa dernière lettre d’amour, rédigée avant sa décapitation le 14 février, serait à l’origine du statut de saint patron des amoureux qui lui est attribué.
La Saint-Valentin au XIVe siècle : L’émergence d’une tradition romantique
Ce n’est qu’au XIVe siècle, dans une Grande-Bretagne encore imprégnée de catholicisme, que la Saint-Valentin acquiert une dimension romantique. À cette époque, le 14 février symbolisait le début de la saison des amours,
marquée par l’accouplement des oiseaux. Les amoureux s’échangeaient alors des poèmes et s’appelaient mutuellement « Valentin ». Cette tradition, popularisée par le chevalier poète Othon de Grandson, fut ensuite introduite en France par Charles d’Orléans au XVe siècle. C’est lui qui officialisa l’envoi de messages d’amour le jour de la Saint-Valentin à la Cour de France, une pratique qui perdure encore aujourd’hui.
La Saint-Valentin au XIXe siècle : De la tradition à la fête commerciale
Au XIXe siècle, la Saint-Valentin se métamorphose en une fête commerciale aux États-Unis, avant de s’exporter sous cette forme en Europe. Cette évolution marque le début d’une nouvelle tradition où Valentin offre des cadeaux à sa Valentine. Ces présents, souvent classiques comme des roses rouges, des chocolats ou des escapades romantiques, peuvent aussi être originaux et respectueux de l’environnement.
Et pourquoi ne pas offrir un coffret gourmand pour la Saint-Valentin cette année ? Un cadeau qui, en plus de faire plaisir, contribue à un moment de partage.